Vaccination contre la coqueluche: un quart des mÚres ne réussissent pas à se faire vacciner

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Des dizaines de milliers de mamans manquent l'occasion de protéger leurs bébés de la coqueluche lorsqu'ils sont les plus vulnérables, au cours des deux premiers mois de leur vie.

Le vaccin contre la coqueluche (coqueluche) ne peut pas ĂȘtre administrĂ© avant l'Ăąge de six semaines, laissant les bĂ©bĂ©s sans protection dĂšs la naissance.

Des recherches ont toutefois montré que les mÚres vaccinées au troisiÚme trimestre de leur grossesse avaient transmis le vaccin à leur bébé, ce qui réduisait de 90% les chances que leur bébé attrape la maladie potentiellement mortelle.

Malheureusement, alors que prĂšs de 94% des enfants Ă©taient vaccinĂ©s contre la coqueluche Ă  l’échelle nationale, une Ă©tude prĂ©sentĂ©e Ă  Brisbane cette semaine a montrĂ© que de la moitiĂ© Ă  la moitiĂ© des mĂšres ne se faisaient pas vacciner pendant la grossesse.

Le professeur Ross Andrews de la Menzies School of Health Research a déclaré que le début de la vie était une période de "trÚs haut risque" pour les bébés.

"Si vous attrapez la coqueluche au cours des quatre premiers mois de votre vie, votre risque de décÚs est élevé", a-t-il déclaré.

"Environ un bébé sur 200 qui attrape la coqueluche mourra dans le monde".

En dĂ©pit de quelques idĂ©es fausses, il a dĂ©clarĂ© que le vaccin Ă©tait parfaitement sĂ»r pour les femmes enceintes, qui transmettaient l’immunitĂ© Ă  leur bĂ©bĂ© par le placenta.

Selon des recherches, lui et sa collĂšgue Ă©tudiante au doctorat Lisa McHugh ont prĂ©sentĂ© lors de la confĂ©rence sur la vaccination organisĂ©e par l’Association mondiale de la santĂ© Ă  Brisbane, les bĂ©bĂ©s de mĂšres vaccinĂ©es sont nĂ©s au mĂȘme temps et au mĂȘme poids que les mĂšres non immunisĂ©es.

La directrice adjointe du Centre national de recherche sur la vaccination et de la surveillance, Kristine Macartney, a dĂ©clarĂ© que des enquĂȘtes ont montrĂ© qu'un nombre malheureusement Ă©levĂ© de femmes n'Ă©taient pas immunisĂ©es pendant leur grossesse, car elles craignaient pour la sĂ©curitĂ© du vaccin.

"Quand vous ĂȘtes une femme enceinte, par exemple, on vous dit de ne pas manger ça, ne pas manger ça, tout ça, " dit-elle.

"Tout cela est censĂ© ĂȘtre trĂšs sĂ»r et vous n'ĂȘtes pas censĂ© mettre dans votre corps quoi que ce soit que vous ne devriez pas et ensuite nous disons aux gens d'avoir une aiguille.

"Eh bien, ce que nous voulons montrer aux gens, c'est qu'il y a de bonnes raisons d'avoir cette aiguille parce qu'elle va protéger votre bébé contre la coqueluche, mais l'autre élément important est que cette aiguille est trÚs sûre."

Elle a précisé que moins de 10% des destinataires avaient présenté une quelconque réaction et que la grande majorité d'entre eux souffraient de rougeurs ou de douleurs mineures.

L'étude FluMum du professeur Andrews a mesuré 10 000 mÚres sur six sites, montrant une amélioration rapide du taux de participation à la vaccination contre la coqueluche, qui était passé de 3% à peine en 2014 à 46% l'année suivante.

Ce chiffre a culminĂ© Ă  74% au milieu de l’annĂ©e derniĂšre, mais le chercheur associĂ© Ă  Menzies s’attendait Ă  ce qu’il atteigne un plateau.

Chaque année, environ 300 000 bébés naissent dans le monde, ce qui signifie que prÚs de 80 000 enfants ne bénéficient d'aucune protection précoce.

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