Essayer d'ĂȘtre une maman martyr met mon mariage en ligne

Content:

Avant de devenir parent, je savais que je ne voulais pas ĂȘtre une mĂšre de contrĂŽle et martyre: le genre de mĂšre qui doit tout faire, tout ĂȘtre et tout donner quand il s'agit de son bĂ©bĂ©. Je savais que je voulais avoir un bon Ă©quilibre entre moi et mon partenaire et, comme mon mari et moi-mĂȘme semblons nous renforcer mutuellement lĂ  oĂč nous sommes faibles, je me sentais confiant de pouvoir relever le dĂ©fi d'Ă©lever notre enfant ensemble. . C'est certes une aventure, mais je n'avais jamais pensĂ© que la seule chose que je ne voulais pas faire serait celle avec laquelle je me battrais autant.

Il n'y a rien de tel que la prĂ©cipitation d'ĂȘtre une nouvelle mĂšre. S'habituer Ă  ce rĂŽle inconnu prend tout son temps. MĂȘme aprĂšs six mois d’acclimatation au travail, j’ai souvent l’impression de pouvoir (et de) faire tout ce qui concerne mon enfant mieux que quiconque. Je me surprends Ă  penser que personne - pas mĂȘme mon mari - ne peut voir mon enfant comme je peux. Et d’une part, il ya une lĂ©gitimitĂ© majeure Ă  mon point de vue. AprĂšs tout, ma fille et moi avons passĂ© 10 mois Ă  nous lier comme personne ne le pouvait. Elle a grandi et s'est dĂ©veloppĂ©e en moi, et les nombreuses nuits oĂč je n'ai pas pu dormir ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă  la question de savoir comment les choses se passeraient pour elle une fois qu'elle serait nĂ©e et Ă  quoi ressemblerait sa personnalitĂ©. Elle est ma premiĂšre, et je ne sais pas comment je serai dans une future grossesse, mais au moins dans celle-ci, j'avais l'impression de la comprendre bien avant de la prendre dans mes bras, comme si je connaissais certains de ses aspects. personnalitĂ© avant mĂȘme de la rencontrer.

L’ironie de la chose, c’est que j’ai parfois l’impression de ne rien savoir de ce qui se passe. Ensuite, je doute de ce que je fais et finis par me sentir super inadĂ©quat. Pendant toutes les fois oĂč j'ai l'impression d'avoir tout ce problĂšme de maternitĂ©, il y a probablement autant de fois oĂč j'ai encore besoin d'aide.

Je suis devenue le genre de mĂšre que je n'aurais jamais rĂȘvĂ© d'ĂȘtre: pas seulement celle qui voulait tout faire, mais celle qui pensait qu'elle devait tout faire.

La quantitĂ© de choses Ă  faire pour un humain minuscule au cours d'une journĂ©e est alarmante. Cela est devenu beaucoup plus facile avec la pratique, mais parfois, la liste de tĂąches peut ĂȘtre accablante: nourrir, roter, changer de vĂȘtements et la revĂȘtir est une chose. Ajoutez Ă  cela l'image et vous aurez une autre liste de choses Ă  faire: s'assurer que le sac Ă  couches a suffisamment de couches, de lingettes et de vĂȘtements de rechange, la mettre dans le siĂšge auto, saisir les jouets, le lait, le lait maternisĂ© et les collations nĂ©cessaires., attrapant un chapeau ou un manteau si nĂ©cessaire. Ajoutez ensuite toutes les autres tĂąches mĂ©nagĂšres qui augmentent brusquement avec un bĂ©bĂ©, comme un linge supplĂ©mentaire (oh, le linge!), Le nettoyage des biberons et le matĂ©riel de pompage.

Mon partenaire et moi essayons d'Ă©quilibrer les responsabilitĂ©s, mais malgrĂ© nos efforts pour partager le fardeau, souvent, je ne peux m'empĂȘcher d'assumer plus de tĂąches quotidiennes pour prendre soin de notre fille. Et ainsi, rapidement, je suis devenu le genre de mĂšre que je n’avais jamais rĂȘvĂ© d’ĂȘtre: pas seulement le genre qui voulait tout faire, mais le type qui pensait qu’elle devait tout faire.

Quand j'Ă©cris pour travailler pendant les heures oĂč mon mari ne travaille pas, je dois m'enfermer Ă  mon bureau dans notre chambre et faire confiance Ă  la capacitĂ© de mon mari de prendre soin de notre fille.

Mais essayer de le faire tout le temps m'a tout simplement fatiguĂ© et a fait sentir Ă  mon mari qu'il n'avait pas sa place. Il est difficile de dĂ©crire le contrĂŽle dont j'ai souvent besoin. Je peux regarder mon mari mettre ma fille dans le siĂšge auto, et si j'ai l'impression qu'il prend trop de temps et que c'est la raison pour laquelle elle pleure tellement, il y a une envie folle d'aller le chercher et de le dĂ©placer pour le faire moi mĂȘme. Depuis que notre fille a cessĂ© d'allaiter toute la nuit, mon mari peut la surveiller si elle se met Ă  pleurer au hasard ou si elle a besoin de changer de couche, mais je dois toujours m'empĂȘcher de m'inquiĂ©ter de savoir s'il va se souvenir de la crĂšme pour Ă©rythĂšme fessier. Si nous nous prĂ©parons Ă  sortir et que je veux prendre une douche aprĂšs avoir nourri ma fille, il est souvent logique de laisser mon mari habiller notre bĂ©bĂ© pour gagner du temps. J'ai dĂ» me rappeler que ne pas lui permettre de retirer ses vĂȘtements, parce que je devais choisir le meilleur, l'empĂȘchait de crĂ©er des liens avec elle.

Mon mari et moi avons identifié les éléments qui semblent déclencher mon besoin de contrÎle: me préparer à aller quelque part; entendre ma fille pleurer quand je ne suis pas dans la piÚce; et la peur de ne pas savoir absolument tout ce qui lui arrive sont les choses principales qui me poussent à prendre la relÚve.

La tension crĂ©Ă©e par notre mariage a transformĂ© les tĂąches quotidiennes en de vĂ©ritables arguments. À certaines occasions, mon mari a dĂ» abandonner et sortir de la piĂšce parce que j'avais repris le travail qu'il essayait de faire. Une fois, nous avons dĂ©cidĂ© de donner un bain Ă  notre fille alors que j'Ă©tais dans la baignoire avec elle. C'Ă©tait un bon moment de la lier avec elle dans le bain, mais bien sĂ»r, comme je me dĂ©shabillais, il dut l'envelopper dans la serviette et l'emmener dans sa chambre pour la prĂ©parer Ă  aller au lit. J'Ă©tais censĂ©e finir mon propre bain et ensuite entrer quand j'Ă©tais prĂȘt Ă  la nourrir, mais je l'ai entendue pleurer et j'ai supposĂ© qu'il ne la protĂ©geait pas comme je le ferais. Je sautai hors de la baignoire, m'enveloppai Ă  peine dans ma serviette et fis irruption dans la piĂšce, trop dĂ©sireux de lui rappeler qu'il "avait mal agi". Mon mari est parti vaincu par ce que j’essayais de dissimuler comme mon dĂ©sir innĂ© d’aider. Clairement, aprĂšs en avoir parlĂ©, j'ai rĂ©alisĂ© que je ne travaillais pas du tout.

À ce stade du jeu, aprĂšs avoir pris le temps d'en parler, mon mari et moi avons identifiĂ© les facteurs qui semblent dĂ©clencher mon besoin de contrĂŽle: me prĂ©parer Ă  aller quelque part; entendre ma fille pleurer quand je ne suis pas dans la piĂšce; et la peur de ne pas savoir absolument tout ce qui lui arrive sont les choses principales qui me poussent Ă  prendre la relĂšve. La vĂ©ritĂ©, c’est que c’est vraiment bien si je suis plus rapide qu’il l’installe dans le siĂšge auto (et honnĂȘtement, elle pleure parfois d’ĂȘtre mise par moi-mĂȘme mĂȘme si je suis plus rapide.) va sans crĂšme Ă©rythĂšme fessier de temps en temps. Et ce n'est certainement pas la fin du monde si son pĂšre porte un body qui ne correspond pas Ă  ses jambiĂšres.

Quand j'essaie de tout faire, je me suis inconsciemment fait pression pour que tout se passe bien. Alors, quand je me trompe, je me sens encore pire. Pour rendre les choses encore plus compliquĂ©es, je deviens jaloux de mon mari qui est "dĂ©crochĂ©", mĂȘme si c'est moi qui le place lĂ .

Tout prendre en charge mine le rĂŽle de ma partenaire dans les soins Ă  notre nouvelle fille. De plus, si elle grandit avec une mĂšre qui agit comme si elle Ă©tait la seule Ă  pouvoir bien faire les choses pour elle, elle aurait peut-ĂȘtre plus de mal Ă  faire confiance aux autres, ou pire encore, Ă  me vouloir avec rĂ©ticence, en particulier pĂšre, dans son monde.

Je me suis rendu compte que je ne pouvais que continuer ma tentative d'ĂȘtre la fin, ĂȘtre tout pour ma fille aussi longtemps avant de m'Ă©puiser complĂštement. Et la version usĂ©e de moi-mĂȘme n'est pas ce Ă  quoi je veux que ma maternitĂ© ressemble.

En me sentant capable de faire mieux, je suppose aussi que je sais tout. Et je sais que non. Quand j'essaie de tout faire, je me suis inconsciemment fait pression pour que tout se passe bien. Alors, quand je me trompe, je me sens encore pire. Pour rendre les choses encore plus compliquĂ©es, je deviens jaloux de mon mari qui est "dĂ©crochĂ©", mĂȘme si c'est moi qui le place lĂ . Je pense qu’à un moment donnĂ©, j’ai adoptĂ© l’idĂ©e d’une mĂšre martyre: une personne qui a toujours raison, qui peut tout faire, qui est parfaite et qui, grĂące Ă  sa performance sans faille, peut aimer et ĂȘtre aimĂ©e de son enfant. C’est la chose - cette attente irrĂ©aliste et cette mentalitĂ© prĂ©judiciable - qui me rend si difficile de cĂ©der le contrĂŽle et de me faire tabasser quand je ne me mesure pas.

Savoir que cette façon d'ĂȘtre parent n'est pas idĂ©ale et contrĂŽler mon envie de le faire sont deux choses trĂšs diffĂ©rentes. Il m'a juste fallu du temps pour sortir de cet Ă©tat d'esprit et je lutte toujours quotidiennement pour le faire. Mais je me suis rendu compte que je ne pouvais que continuer ma tentative d'ĂȘtre la fin, ĂȘtre tout pour ma fille aussi longtemps avant de m'Ă©puiser complĂštement. Et la version usĂ©e de moi-mĂȘme n'est pas ce Ă  quoi je veux que ma maternitĂ© ressemble.

Alors j'ai commencĂ© Ă  me forcer Ă  ne pas suivre mes envies de prendre le relais avec ma fille. J'ai exprimĂ© mes pensĂ©es Ă  mon mari sur la façon dont je pense que les choses devraient ĂȘtre faites avec elle, et il a acceptĂ© gracieusement bon nombre de mes suggestions. Mais il a Ă©galement parlĂ© et m'a dit qu'il avait aussi des prĂ©fĂ©rences. Je dois me rappeler de laisser tomber. Quand j'Ă©cris pour travailler pendant les heures oĂč mon mari ne travaille pas, je dois m'enfermer Ă  mon bureau dans notre chambre et faire confiance Ă  la capacitĂ© de mon mari de prendre soin de notre fille. Quand je sors pour le voir jouer avec elle par terre, ou lui donner le lait que j'ai pompĂ©, ou changer ses vĂȘtements de ses nombreuses couches Ă©poustouflantes, je souris et me souviens Ă  quel point je suis chanceux de l'avoir comme partenaire et pĂšre aimant Ă  notre fille. La voir avoir des yeux pour son pĂšre me laisse savoir que nous sommes en train d'atteindre l'Ă©quilibre que je voulais, car cela ne change rien au fait qu'elle a des yeux pour moi aussi.

Être parent d'un lieu de paix, d'Ă©quilibre et de comprĂ©hension avec ma partenaire, au lieu de tout faire pour qu'elle soit tout le temps, m'a permis de devenir le type de mĂšre qui l'inspirerait au lieu de la contrĂŽler. J'ai appris que donner Ă  ma fille un parent dont elle peut ĂȘtre fiĂšre est plus important que n'importe quelle paire de leggings que je choisis ou n'importe quel nombre de changements de couches que je fournis.

Article Précédent Article Suivant

Recommandations Pour Les Mamans‌