Maternité  Un voyage vers la dĂ©couverte de soi
 du point de vue d'une mĂšre

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Le titre de «mĂšre» ressemble sĂ»rement Ă  un badge d’honneur, Ă  un peu comme Ă  un prix d’excellence pour toute une vie. Nous continuons Ă  entendre des termes tels que patrie, terre, mĂšre nature et, par-dessus tout, la dĂ©esse mĂšre englobant tout, de la crĂ©ation Ă  la protection en passant par la subsistance. Ces termes nous rappellent sĂ»rement les pouvoirs, les prĂ©rogatives, les privilĂšges et les responsabilitĂ©s associĂ©s Ă  l’essence d’ĂȘtre une «mĂšre». Depuis notre enfance, nous voyons nos propres mĂšres autour de nous comme des ĂȘtres aimants, attentionnĂ©s, Ă©motifs et forts qui travaillent tout le temps.

Eh bien, le moment arrive oĂč, en tant que femme, on fait elle-mĂȘme l'expĂ©rience de ce processus et le chemin de la rĂ©alisation commence. Oui, c’est un processus, un voyage qui commence bien avant d’avoir notre bĂ©bĂ© dans nos bras; ça commence Ă  partir du moment oĂč on a conçu. Oui! DĂšs le moment de la conception, la magie de la crĂ©ation, la puissance de la nature frappe et la rĂ©alisation: «Je ne suis pas seul maintenant.» Quelqu'un de spĂ©cial, oui, une partie de ma chair et de mon sang est en moi et grandit Ă  son rythme, totalement dĂ©pendant de moi. Un sentiment traverse nos esprits - Ă  partir de maintenant, je ne suis jamais seul; deux vies en une, je porte une vie en moi




Dieu, magie, maintenant je crois vraiment en cette magie de la création; le pouvoir de générer.

Et ainsi, le voyage commence.

La turbulence hormonale frappe notre existence et nous Ă©prouvons des explosions Ă©motionnelles, des problĂšmes de santĂ©, des mouvements restrictifs - et tout cela montre que ce sera comme participer Ă  une course d'obstacles. Mais tout cela s’apaise quand les examens gynĂ©cologiques nous font entendre le battement de cƓur du petit qui est en nous, et cela nous fait encore vibrer, revitalisant chaque nerf intĂ©rieur.

Les mois qui suivent nous amĂšnent Ă  remarquer des mouvements puis des coups de pied dans notre joie, et nous attendons patiemment le moment oĂč nous pouvons tenir notre bĂ©bĂ© dans nos bras, voir et ressentir et apprĂ©cier le bonheur. C'est le moment de joie et d'Ă©merveillement. À quoi ressemblerait mon bĂ©bĂ©, comment cela se sentirait quand je le prendrais dans mes bras, et voilĂ ! les douleurs du travail dĂ©clarent que le moment est proche.

L'attente est terminĂ©e, mais non sans une autre expĂ©rience pĂ©nible de douleurs de l'accouchement et de la dĂ©cision d'avoir une cĂ©sarienne, ou ce que l'on appelle un «accouchement normal». Les deux ont leurs propres rĂ©percussions et la plupart du temps, le gynĂ©co ou le mĂ©decin a le dernier mot, et nous suivons. La douleur est en effet immense et immense est le plaisir d'avoir un bĂ©bĂ©, un bĂ©bĂ© Ă  nous, une partie de nous qui s'Ă©panouissait en nous, est sur le point de nous attribuer un titre, le titre de «mĂšre». En tenant notre bĂ©bĂ© - le nouveau-nĂ© - nous sommes remplis d’émotions mĂ©langĂ©es de bonheur, d’enthousiasme, de douleur et d’angoisse quant au fait de prendre soin d’un ĂȘtre aussi petit; une partie de nous-mĂȘmes.

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Les bĂ©nĂ©dictions et les souhaits abondent, et avec tout cela vient - beaucoup de suggestions et de conseils, Ă  faire et Ă  ne pas faire - allaiter, ne pas utiliser de couche-culotte, ne pas manger de malbouffe, etc. Toute l'attention se dĂ©place du nouveau maman au nouveau-nĂ©, et la quĂȘte de trouver un moyen d’équilibrer tous les conseils et nos propres instincts maternels commence Ă  nouveau. La phase de la vie commence lorsque le bĂ©bĂ© est le monde et la vie tourne autour de la façon de le garder propre, en bonne santĂ©, rassasiĂ© et en sĂ©curitĂ©.

Les rigueurs commencent, se nourrissent correctement, se baignent et se massent, se vaccinent, apprennent Ă  chanter des berceuses et font dormir le bĂ©bĂ© - cela semble simple et joyeux, mais est-ce vraiment aussi simple? Cela met Ă  l'Ă©preuve notre esprit, notre patience et tout. Pourquoi? Parce que ce n’est pas un simple devoir d’ĂȘtre mĂšre qui nous incombe. Cela vient avec le reste de nos rĂŽles - nos rĂŽles d'Ă©pouse, de belle-fille, de professionnelle et cela nous pĂšse lourdement.

Les six premiers mois survolent l'épuisement, les nuits blanches, les courbatures, parfois les frustrations, car il est temps d'acclimatation pour la mÚre et le bébé. Le bébé qui est sorti dans un tout nouvel environnement et dépendant et la mÚre qui se remet de la douleur liée à l'accouchement et qui apprend à s'adapter au nouveau rÎle et à ses exigences. Les mois qui suivent nous amÚnent des leçons de sevrage et de la planification de l'alimentation à soutenir les efforts de notre tout-petit d'essayer de ramper, de parler, d'apprendre à se tenir debout et à marcher. Voir le bébé ramper, basculer, marcher et épeler des mots - oui, il est gratifiant de voir notre bébé grandir bien - un jalon franchi.

Ensuite, l'entraßnement préscolaire et la préparation au pot ainsi que les maniÚres d'enseigner nous envoient tous un autre jalon dans la préparation du bébé à l'école: elle doit bien répondre aux besoins des enseignants, doit respecter les aßnés, doit rester à l'écart de la malbouffe, etc.

Trois ans se sont écoulés et nous pouvons voir notre récompense dans la façon dont le bébé est devenu un enfant, apprenant ses leçons et nous comparant aux enseignants de l'école, confrontant nos suggestions et partageant avec nous ce que les autres enfants font et disent.

vous vous demandez

devriez-vous vous montrer strict et dire Ă  votre enfant de suivre votre diktat, ou devriez-vous bouger de temps en temps pour Ă©couter l'enfant et le laisser suivre son chemin?

Les annĂ©es passent Ă  nous montrer notre petit bourgeon croissant et Ă  nouveau l'inquiĂ©tude nous saisit - quelle Ă©cole choisir, les professeurs sont-ils amicaux, s'ils sont sĂ©vĂšres, s'il y a des chĂątiments corporels, est-ce que c'est sĂ»r, si le personnel et les autres sont bons? l'enfant vient Ă  la rencontre d'un pervers, a besoin de lui apprendre - alors, la maternitĂ© continue. Il continue jusqu'Ă  ce que votre enfant poursuive des Ă©tudes supĂ©rieures, se rencontre, soit mariĂ©. Pourtant, la connexion est difficile Ă  relĂącher. Toutes ces questions se posent toutes ces annĂ©es et la plupart des femmes oublient que nous aussi avons une vie Ă  nous. Nous devons aussi prendre soin de nous - ce n'est pas ĂȘtre Ă©goĂŻste ou ĂȘtre une mauvaise mĂšre; c'est nous rĂ©compenser pour ce que nous avons Ă©tĂ©, ce que nous sommes et tout ce que nous pouvons ĂȘtre. Et cela commence par faire des choix Ă©clairĂ©s ou conscients.

MĂšres, nouvelles mamans, enceintes, futures mamans, n'oubliez pas de profiter de ce bonheur de la maternitĂ©. Nous devons simplement nous laisser libres, nous sentir heureux et bĂ©nis d'avoir choisi de prĂ©parer la prochaine gĂ©nĂ©ration de notre famille. Nous avons le pouvoir de procrĂ©er, de gĂ©nĂ©rer, de montrer au monde la magie appelĂ©e vie, le pouvoir que la nature a choisi de nous accorder. Oui, sentons-nous spĂ©cial et n'hĂ©sitons pas Ă  demander un peu de temps pour prendre soin de nous-mĂȘmes et de nos objectifs. Permet de partager les tĂąches et les responsabilitĂ©s, de partager les privilĂšges, de partager nos pensĂ©es et de nous aider nous-mĂȘmes. Il n'est pas nĂ©cessaire de nous comparer Ă  ce que les autres ont rĂ©alisĂ©. Apprenons Ă  les encourager pour ce qu'ils ont, Ă  nous en inspirer, Ă  voir ce que nous voulons faire et Ă  le faire Ă  notre maniĂšre. Apprenons Ă  nous dĂ©tendre, mĂȘme si le temps et les circonstances contrĂŽlent notre patience! Profitons du temps avec notre bĂ©bĂ©; gardons Ă  l'esprit que les jours avec notre bĂ©bĂ© ne reviendront pas; vivons le moment au maximum.

Pour les nouvelles mamans, c'est Ă©puisant - le plaisir se mĂȘle Ă  la fatigue en prenant soin de la petite. Ne nous inquiĂ©tons pas; cette phase concerne toutes les mĂšres. MĂȘme si vous pouvez prendre un peu de temps, asseyez-vous calmement et dĂ©tendez-vous et dites-vous que nous en valons la peine; que nous sommes bĂ©nis. Et quels que soient les moments difficiles, les difficultĂ©s que cette maternitĂ© apporte, comme la prise de poids, les douleurs, les crampes, les nuits blanches, l'absence de temps personnel, les problĂšmes de santĂ© liĂ©s Ă  la grossesse et Ă  l'accouchement, parfois des bouleversements hormonaux entraĂźnant des Ă©motions confuses; laissez tout venir et sachez que ça va passer aussi, laissez-nous simplement nous dĂ©tendre en gardant Ă  l'esprit notre valeur. Pensons-y comme Ă  un congĂ© sabbatique que nous prenons nous-mĂȘmes et, Ă  mesure que l'enfant grandira, nous constaterons que nous avons aussi grandi.

Nous sommes plus intelligents maintenant, plus compréhensifs; nous connaissons des moyens de lutter contre les crises de colÚre, des moyens de sécher les fausses larmes et des moyens d'enseigner. Nous réaliserons que nous aussi avons grandi maintenant, et cela aussi dans le vrai sens du terme. Salut la maternité!

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