C'est vraiment dur, bébé, mais ça en vaut la peine

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Vous ĂȘtes presque Ă  la fin de votre grossesse. Vous ĂȘtes douloureux et grincheux et tellement Ă©puisĂ©. Vous ĂȘtes sur le point de dĂ©chirer ce bĂ©bĂ© avec vos mains nues, ce qui est un moyen naturel de vous rendre moins effrayĂ© par l'accouchement, parce que tout irait mieux que cette torture. Vous en avez fini et vous voulez savoir si tout cela en vaut la peine?

Comment l'expliquez-vous à quelqu'un qui n'a aucune idée de ce qui va se passer? Comment exprimez-vous à quel point les enfants sont durs, épuisants et déconcertants tout en les rassurant, tout cela en vaut la peine?

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  • Aujourd'hui, Ă  5 h 23, j'ai Ă©tĂ© rĂ©veillĂ© par un coup de pied Ă  la tĂȘte parce que mon fils de trois ans vient toujours dans notre lit. Chaque. Unique. Nuit. Ce n'est pas la fĂȘte des cĂąlins que vous pourriez imaginer. C'est un spectacle nocturne d'arts martiaux dĂ©fensifs parce qu'il dort comme s'il Ă©tait attaquĂ© par des guĂȘpes.

    Vous savez quoi? Ça vaut toujours le coup.

    J'ai pris une douche de deux minutes et demie pendant que ma fille de 14 mois se levait et donnait un coup Ă  la porte de la douche parce qu'elle se sentait profondĂ©ment offensĂ©e lorsque mes yeux n'Ă©taient pas exclusivement rivĂ©s sur les siens. Elle a criĂ© un long cri continu qui a brisĂ© les oreilles pendant que je mettais des vĂȘtements et que je tirais mes cheveux sales en un chignon, me disant que je pourrais le laver demain (je ne le ferai pas).

    Ça va. Ça vaut toujours le coup.

    J'ai passĂ© toute la matinĂ©e Ă  me disputer avec le threenager. S'il vous plaĂźt, prenez votre petit dĂ©jeuner, s'il vous plaĂźt, arrĂȘtez de pousser votre sƓur, mettez s'il vous plaĂźt un pantalon, s'il vous plaĂźt, descendez au comptoir, veuillez emballer vos voitures, s'il vous plaĂźt, arrĂȘtez de couper le karatĂ© sur les murs. Il est Ă  noter qu’il n’écoutait pas le mot que j’avais dit et j’ai hurlĂ© de plus en plus fort jusqu’à ce que ma gorge me fasse mal, ce qui est fondamentalement le moyen utilisĂ© par la nature pour vous faire savoir que vous ĂȘtes un parent terrible parce que vous vous ĂȘtes littĂ©ralement blessĂ©. chienne.

    Ça vaut toujours le coup.

    Cet aprĂšs-midi, j'ai vu les derniers grains de ma jeunesse tomber Ă  travers le sablier alors que je m'accroupissais prĂšs du lit de bĂ©bĂ©, le dos grippĂ©, le bras engourdi par le manque de sang, placĂ© Ă  travers les barreaux, tapotant le bas d'un bĂ©bĂ© aux mains rebondies. attrapant le haut de ma tĂȘte me dĂ©chirant des morceaux de cheveux en signe de protestation contre une sieste. Son frĂšre aĂźnĂ© faisait de son mieux pour faire le plus de bruit possible en dehors de la piĂšce car il avait trois ans.

    Ça vaut toujours le coup.

    Mon dos me fait toujours mal, mes yeux me brĂ»lent d'Ă©puisement. Ne mentionnons mĂȘme pas la peau mate, le ventre affaissĂ©, le plancher pelvien et les seins. Oh mon dieu les seins. Mon corps est comme un maillot de bain qui Ă©tait jadis brillant et extensible, mais il a Ă©tĂ© lavĂ© trop souvent et le tir de l'Ă©lastique, la couleur s'est estompĂ©e et les armatures ont commencĂ© Ă  dĂ©passer. Ça a toujours l'air bien, mais ça ne sera jamais nouveau.

    Vaut encore la peine.

    AprĂšs l'heure du dĂźner, je prĂ©fĂšre ne pas discuter, j'ai laissĂ© le bĂ©bĂ© sortir de sa chaise haute et elle est allĂ©e galoper dans le couloir comme un bĂ©bĂ© cerf, libĂ©rĂ© de la captivitĂ©. Le threenager l'a poursuivie et je me suis prĂ©parĂ©e Ă  intervenir encore une fois, mais il ne l'a pas poussĂ©e plus loin, il a sautĂ© devant elle et a criĂ© "BOO" et elle s'est dissoute dans un dĂ©licieux gloussement de bĂ©bĂ©. Ils se sont pourchassĂ©s. des cris et des cris de joie comme des enfants fous et mon cƓur remplit ma poitrine.

    Et c'est tout. Je referais tout ça 10 fois, rien que pour ça.

    Je pourrais Ă©crire pendant des jours sur toutes les joies d'avoir des enfants. Les premiers sourires et gloussements, les cĂąlins, dĂ©couvrant leur personnalitĂ©, l’émerveillement et la fiertĂ© alors qu’ils apprennent de nouvelles choses, la premiĂšre fois qu’ils disent "je t'aime".

    Mais mon argument le plus convaincant est que mĂȘme lorsque vous avez tellement envie de pleurer, vous ne le regretterez jamais. Aujourd'hui, je suis allĂ© aux toilettes avec une audience de deux personnes. Je me suis cachĂ© dans le garde-manger et j'ai mangĂ© du Tim Tams juste pour un moment de paix. J'ai pleurĂ© quand mon enfant en bas Ăąge m'a frappĂ© avec une voiture de jouet. Et mĂȘme dans ces moments-lĂ , je n’avais jamais pensĂ© retourner Ă  mon ancienne vie. Je choisirais toujours cette vie Ă  chaque fois parce que je les ai.

    Le pouvoir de l'amour, de la joie et de l'orgueil qui se présente à vous est si accablant que vous supporterez avec bonheur les moments les plus difficiles de votre vie, rien que pour avoir un aperçu de cette magie.

    Les enfants sont durs. TRÈS DIFFICILE. Mais nous continuons à les avoir parce qu’ils en valent la peine.

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